depuis 1864
Jean Milan
NOTRE MAISON
“Nos Champagnes sont les témoins de l’histoire de notre famille et à travers elle, celle de la Champagne.”
La Champagne est à l’image de son vignoble. Imaginez un patchwork ou un puzzle de milliers de pièces dont chacune serait une famille. Nous vous proposons de découvrir à travers notre famille une des nombreuses facettes de l’histoire de notre région, celle des petits propriétaires indépendants.
C’est donc l’histoire d’une famille de vignerons champenois cultivant la vigne depuis plus d’un siècle et demi et dont les racines sont profondément encrées dans le sol crayeux du terroir d’Oger – Grand Cru – au cœur de la Côte des Blancs, reconnu pour la qualité de son cépage unique: le Chardonnay.
La première bouteille de Champagne portant le nom de “MILAN” a vu le jour en 1864 grâce à Jules MILAN. Né en 1841 d’une famille de vignerons, propriétaire d’un vignoble à Oger, il cultivait la vigne et exerçait en tant que courtier en vins pour le compte des grandes Maisons de Champagne, moteur de l’économie champenoise. A cette époque, les vignerons n’avaient pas d’autre choix que de livrer leur récolte entière à un prix dérisoire aux grandes marques.
Peu à peu, les paysans propriétaires de petites parcelles de vigne revendiquèrent leur indépendance afin de conserver une partie du fruit de leur travail pour leur propre production de Champagne. Jules MILAN était de ceux là… Avec l’aide d’autres vignerons d’Oger, il creusa sa propre cave. Peu à peu, en Champagne, une nouvelle notion émergeait: celle de “propriétaire indépendant” officialisée plus tard par le statut de “récoltant-manipulant” qui venait contre-balancer le pouvoir du Négoce représenté par les Grandes Maisons de Champagne. Ainsi, certaines anciennes familles de vignerons telles que la nôtre purent enfin produire leur propre Champagne et le commercialiser sous leur nom.
Henry MILAN, né en 1883, continua à œuvrer pour l’autonomie amorcée par son père. La construction d’un pressoir indépendant, un des premiers du village, lui permettait d’acquérir une plus grande liberté et d’offrir aux autres vignerons de la commune la possibilité de pressurer leur récolte. Pour le stockage, il fit creuser une deuxième cave.
Il commercialisa sa propre marque de champagne «Henry MILAN», tout en s’adonnant à ses passions favorites telles que la peinture, l’automobile et la photographie. Aujourd’hui encore, les clients peuvent admirer son talent de peintre sur l’étiquette de la cuvée «Tendresse» qui est la reproduction d’un portrait qu’il a réalisé de sa jeune épouse.
De leur union, naquit un fils en 1920, Jean MILAN. Loin du vignoble, il reçut une éducation stricte au pensionnat et intégra l’école des Arts et Métiers» pour devenir ingénieur en dessin industriel. Il se fiança à Simone Vauversin, fille de vignerons d’Oger, qui se destinait au métier d’institutrice. Ils rêvaient tous deux d’un avenir nouveau… Mais la seconde guerre mondiale en décida autrement.
Les jeunes mariés durent abandonner leurs projets professionnels. Jean MILAN partit au front. L’occupation fût une longue épreuve, la famille se résigna à l’exode, le village d’Oger fût déserté, seuls les plus âgés restèrent et apportèrent les soins nécessaires au vignoble. Après la libération, Jean et Simone MILAN reprirent en mains l’exploitation familiale. Pour atteindre une meilleure production malgré des moyens limités, plusieurs vignerons indépendants du village se rassemblèrent autour de Jean MILAN pour créer une petite coopérative au sein de laquelle il devînt prestataire de service. Il fit alors construire un second pressoir et une cave supplémentaire. Le champagne «Jean MILAN» perpétuait le savoir-faire familial avec un tel style qu’il éveilla l’intérêt des connaisseurs. L’accueil chaleureux à la propriété contribuait à sa renommée , la vente directe, les expéditions prirent de l’essor profitant de l’élan économique d’après-guerre. Une belle réputation voyait alors le jour.
Leur fils, Henry-Pol MILAN, né en 1949, fût élevé entre le dur travail de la vigne, la passion du vin et le respect de la tradition familiale. Etant le seul fils d’une famille de 4 enfants, il fut mis très jeune à contribution au sein de l’exploitation familiale et devînt petit à petit le bras droit de son père jusqu’à son décès en 1989.
En hommage à l’homme formidable qu’était son père, très apprécié au sein de la profession, Henry-Pol n’a jamais souhaité abandonner la marque «Jean MILAN» au profit de son propre nom. Il s’est promis de perpétuer ce savoir-faire, de le transmettre et de développer la marque à l’échelle internationale. Pour ce faire, il a pu compter sur le sens du commerce de son épouse Liliane qui a développé l’exportation tout en portant un intérêt particulier à l’accueil des visiteurs à la propriété.
Pour s’adapter aux nouveaux marchés, le statut de «récoltant-manipulant» a été remplacé par celui de «négociant-manipulant». Désormais , c’est Jean-Charles Milan ,fils d’Henry-Pol, 5ème génération, qui est l’héritier du savoir-faire familial. La promesse est tenue puisqu’aujourd’hui les champagnes «MILAN» sont appréciés dans le monde entier !
depuis le début du 17ème Siècle
Jl Fallet
Histoire de la famille
La famille FALLET cultive la vigne depuis le début du 17ème Siècle avec le plus grand respect des traditions champenoises.
Au travers de ces quatre derniers siècles, la culture de la vigne est passée par de nombreuses étapes. En effet, à la fin du 19ème siècle, la vigne subit l’attaque du Phylloxéra (maladie mortelle de la vigne) qui a contraint les vignerons à trouver de nouvelles techniques comme le greffage avec de la vigne américaine, résistante à cette maladie.
En 1903 Charles FALLET a su se distinguer en obtenant une Médaille d’Or au concours agricole de PARIS pour la qualité de son vin blanc. Son fils, nommé également Charles, reçu à son tour diverses distinctions au concours cantonal pour la qualité de son vignoble.
Dans les années 1950, Roland FALLET pris la succession de son père Charles et développa, pour la première fois, les techniques de vinification au sein de l’exploitation. Pour ce faire, il transforma l’ancienne grange, où était collecté la dîme au 8ème siècle par le diocèse de Soissons, en cuverie. C’est ainsi que depuis 1972, Roland est devenu le premier Récoltant Manipulant de la famille.
Aujourd’hui, Jean-Luc FALLET, fils de Roland, perpétue la tradition avec le plus grand respect du terroir, en améliorant constamment la qualité de ses cuvées.
En appliquant les principes de l’agriculture raisonnée, il pratique l’enherbement des rangs, le travail du sol et respecte la faune et la flore en utilisant uniquement les intrants homologués par les instances compétentes.
Les différentes cuvées que vous pouvez trouver aujourd’hui, sont élaborées par lui-même avec l’aide d’un œnologue.
C’est d’ailleurs avec grand plaisir, qu’il vous recevra sur son exploitation afin de les déguster et d’en découvrir davantage sur la culture de la vigne et sur l’élaboration de ce superbe breuvage, nommé “Champagne”.
Une Viticulture bien pensée
Toujours soucieux d’être respectueux de l’environnement le Champagne FALLET Jean-Luc accentue ses efforts sur la viticulture bien pensée de son vignoble.
Chaque parcelle reçoit une attention particulière pour limiter au strict nécessaire les traitements phytosanitaires, et les apports d’engrais. Les produits utilisés sont 100% homologués.
De plus une grande partie du vignoble se trouve enherbé afin d’éviter le tassement des sols, et améliorer la flore microbienne essentielle à l’épanouissement de la vigne.
Ceci afin d’assurer à nos clients une gamme de champagnes naturels de trés grande qualité.
Notre exploitation se trouve sur la commune de Charly-sur-Marne, Hameau de Drachy, à l’extrême sud du département de L’Aisne, situé dans la région des Hauts de France. Notre domaine est composé de 5 hectares. Les trois cépages dominants de la Champagne y sont représentés de la façon suivante :
Chardonnay : 30%
Pinot noir : 10%
Pinot meunier (cépage typique de la vallée de la Marne) : 60%
L’exploitation produit aujourd’hui environ 35 000 bouteilles par an, vendues essentiellement sur le siège de l’exploitation.
